10 novembre : A la découverte de Xela à l'Ouest et retour au lac Atitlan pour finir notre visite...
 
C'est dans le transport depuis Todos Santos, que nous avons rencontré Eric, photographe qui vit en Amérique et avec qui nous avons passé deux jours à Xela. Enfin pas vraiment toute la journée car Lilian est tombé malade et on a plus vu la chambre que la ville. Enfin on a pu quand même se balader un peu et prendre quelques photos de cette magnifique place centrale, et des alentours.
Déjà le petit village de Zunil, à environ 20 minutes en bus, qui ne nous a pas pris plus d'une heure, mais qui nous a vraiment plu. Encore une fois toutes les femmes portent leur habit traditionnel et le village est tellement typique qu'il en devient très intéressant. Depuis le bus qui nous dépose, jusqu'au marché et les maisons surélevées du village. On est juste un peu consternés par la rivière pleine de déchets qui traverse la ville, mais on a l'habitude. Xela c'est aussi le départ pour le volcan Santa Guito, actif, que l'on peut voir depuis un volcan voisin. Mais avec le manque de temps à cause du problème de Lilian (car jeudi était jour de marché à Chichi et qu'on voulait y être), nous avons dû choisir entre le volcan et les sources d'eau chaude de Fuentes Georginas. Le choix a été vite fait, les sources d'eau chaude nous appelaient ! De plus le nombre important de volcans au Costa Rica nous permettra d'en voir plus tard. Nous nous sommes donc posés durant 2h dans une piscine (pas vraiment naturelle) d'eau à environ 35 degrés. La plus grande étant brûlante, personne ne pouvait y rentrer à part quelques insensibles à la chaleur. Ce fut un bon moment de détente au milieu d'une végétation dense, dans la montagne et dans les nuages. Mais le temps est vite passé et il a fallu revenir au minibus, où l'on a découvert une autre piscine isolée, où nous aurions surement été seuls au monde et où le cadre était encore plus beau.
Enfin tant pis, le lendemain nous avons quitté Xela pour le lac Atitlan (encore !), car notre chambre de luxe nous manquait, et que nous n'avions pas tout vu. C'était aussi l'occasion d'aller au marché de Chichicastenango, connu pour être le plus grand du Guatemala. On a été un peu déçus car il n'était pas aussi grand qu'on l'aurait pensé, mais on a quand même trouvé la plupart de nos cadeaux et souvenirs pour de très bons prix. À Panajachel on a aussi retrouvé Éric, avec qui on a encore perfectionné un peu notre anglais. On a même fait une soirée jeux vidéos dans un lieu prévu rien que pour ça où Lilian et Éric ont fait quelques parties de FIFA et Alicia s'est occupée avec la Wii.
Le lendemain, il fallait qu'on aille dans le dernier village, et le plus grand après Pana autour du lac, Santiago. Quand on est arrivés en bateau, on a découvert un village un peu délabré mais nous venions seulement pour louer un canoë pour pouvoir nous baigner un peu. Le lac même en altitude, est à la température parfaite mais le canoë que nous avons loué ne l'était pas vraiment (parfait !). Quand on a demandé à un homme qui passait s'il en avait un , nous ne pensions pas vraiment découvrir la barque qu'utilisent les pêcheurs. Une barque sommaire, avec laquelle on se demande si on va pouvoir revenir... Une bonne partie de rigolade en tout cas même si chaque activité en équipe, tourne souvent à l'engueulade ! Mais après une petite baignade, nous sommes revenus sain et sauf à la rive. Petite déception, nous avions décidé de nous offrir un tour de parapente au-dessus du lac, et les conditions n'étant pas bonnes, nous avons dû y renoncer. Ce n'est que partie remise ! Nous retournons donc à Antigua pour une nuit avant de descendre au sud, sur la plage de Monterrico....


 


 

17 novembre : Monterrico au sud, Retour au centre à Antigua et direction l'Est à Livingston...
            
Le temps passe si vite qu'on se rend compte que nous avons parcouru presque tout le pays et que cela faibientôt un mois que nous sommes au Guatemala. Il nous restait encore quelques endroits à découvrir. Ceux que l'on découvre quand on a le temps, et ça tombe bien, on a le temps ! Cependant on commence à avoir des problèmes avec les fameux Chicken Bus... Déjà pour revenir du lac, les liaisons avaient été un peu plus compliquées, mais pour aller jusqu'à Monterrico au sud, ce fut la grande misère !
La journée s'annonçait déjà longue car il fallait changer plusieurs fois de bus, mais quand les personnes du bus te disent que tu vas direct à Monterrico et que tu te retrouves dans une ville qui n'est pas du tout Monterrico, c'est inquiétant. Surtout qu'il commençait à se faire tard (enfin 14h-15h ici c'est déjà trop tard pour avoir des bus), et qu'il fallait retourner en arrière pour prendre le bon bus. On a donc fait demi-tour, pour attendre dans un petit bled paumé, un bus qu'on était même pas sûrs de voir venir... Mais finalement avec l'aide des habitants du village, nous avons attrapé le bus non pas pour Monterrico, mais pour la Avellana qui est en fait le dernier village avant de prendre une lancha pour enfin arriver à
destination. Notre chemin initial n'était pas du tout celui-là mais finalement, nous avons traversé la mangrove et c'était bien plus cool que la
route !
Nous reprendrons d'ailleurs le même chemin pour le retour, car cette fois-ci, on le connaît par coeur.

Enfin nous sommes arrivés à Monterrico vers les 17 h, épuisés par cette journée et on a senti que l'ambiance n'était pas vraiment la même qu'au coeur du pays. On sent plus d'hostilité de la part de certains. Pas tous heureusement, mais nous ne sommes pas restés bien longtemps. Juste une journée le temps de voir un lâcher de bébés tortues à la tombée de la nuit (toutes les nuits, le centre de protection en relâche dans l'océan), voir également de magnifiques couchers de soleil et bien sûr se baigner sur la plage de sable noir. Mais pas trop loin, car l'océan est très agité et un accident serait vite arrivé. Mais il est déjà temps de repartir et de laisser notre hôtel et sa piscine (qui n'était rien que pour nous d'ailleurs), et de retourner à Antigua.

Antigua où nous avons rencontré Mathieu et Alice, couple Franco-suisse, que nous reverrons nous l'espérons à notre retour. C'est dans notre auberge que nous nous sommes rencontrés et finalement on ne s'est pas lâchés de la journée. L'occasion de parler de tout et de rien (mais surtout de voyage !), d'aller au Cerro de la Cruz, un point de vue sur la ville, de jouer aux dés dans notre bar préféré d'Antigua... On aurait pu y rester plusieurs jours mais il fallait qu'on parte pour Rio Dulce sur la côte caribéenne. Et encore une grosse journée de transport qui nous attendait.
Cette fois-ci, nous avons choisi le minibus touristique pour se rendre au terminal de bus de Guatemala Ciudad. Enfin le terminal qui se rend là où nous voulons aller car dans la ville, chaque destination a son propre terminal et ça complique tout. Enfin un vrai car confortable... Mais le voyage de 7h fut très long.

Nous sommes en plus arrivés de nuit à Rio Dulce sans aucune idée d'où dormir. On a donc suivi un petit Guatémaltèque qui nous proposait une cabane sur le fleuve, le Rio Dulce. Nous avons attendu un petit moment une lancha, qui nous a gratuitement emmené jusqu'au Perico, un magnifique endroit au milieu de la mangrove.  Tout était parfait mais seulement pour une nuit, car éloignés de tout on s'est rendus dès le lendemain à Livingston. À Livingston, on ne peut y accéder que par bateau, et en empruntant un chemin vraiment beau. Le chauffeur de la lancha nous arrête même à quelques endroits connus sur le chemin. Livingston, c'est un peu comme Belize car les habitants viennent des pays alentour. On y voit donc beaucoup de noirs, qui parlent anglais et espagnol, et l'esprit reste encore une fois très Jamaïcain. Nous avons dormi à Casa Nostra, où notre hôte Stuart (probablement Américain ou Anglais), était d'une gentillesse incroyable. Nous y avons mangé la meilleure pizza de la ville et un pain perdu aux fruits, excellent. Tout comme l'énorme smoothie à la fraise qu'Alicia a dégusté en arrivant. Mais nous avions un choix à faire concernant la suite. Aller au Honduras ou pas ?

Finalement dès le lendemain, nous avons pris le bateau pour Puerto Barrios, d'où part le minibus pour La Ceiba au Honduras. Le Honduras nous fait peur, car le pays est réputé comme dangereux. Mais on ne croit que ce qu'on voit et l'île de Roatan est apparemment moins touchée par le danger. Nous sommes arrivés à Roatan après les frontières passées du Guatemala (où finalement pas de taxe de sortie alors que cette fois on l'avait prévu !) mais une taxe d'entrée avec un taux de change pas très logique pour entrer au Honduras. (3 dollars=30 quetzales=3 euros, mouais...)


 
 


 
 
 
 



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